Tout savoir sur l’assurance vie

Une assurance-vie est une convention impliquant trois personnes qui participent à une opération financière : un assureur, un assuré et un bénéficiaire. Une assurance-vie garantit le versement d’une certaine somme d’argent quand un événement survient, en l’occurrence la survie ou le décès de l’assuré.

Un contrat d’assurance-vie a ainsi une durée précisément spécifiée, reconductible ou non selon les contrats. L’assurance-vie permet également de faire fructifier des fonds dans un objectif à long terme comme la retraite, par exemple. Elle repose sur la notion d’aléa dont le trait dominant est l’incertitude de la longévité de l’assuré.

Le contrat de l’assurance-vie

Souscrire une assurance-vie demande une certaine préparation pour trouver les intérêts les meilleurs possible. Vous allez alors devoir faire une comparaison de brokers pour vous allier le professionnel qui vous paraît à même de vous conseiller au mieux dans la signature du contrat.

Vous pouvez souscrire une assurance-vie par divers moyens. Internet vous permet de trouver les sites qui vous tentent. Vous pouvez aussi accéder au contrat auprès des banques, des mutuelles et évidemment auprès des compagnies d’assurances.

Il vous faut effectuer un premier versement à l’ouverture du contrat. Selon les documents légaux spécifiant les conditions de vente, le souscripteur peut effectuer des versements libres ou programmés. Ce contrat mentionne la ou les personnes désignées pour recevoir les capitaux quand survient le décès de l’assuré.

Le contrat implique différents acteurs :

  • L’assuré : c’est la personne qui souscrit le contrat d’assurance-vie auprès d’un assureur pour garantir certains risques. C’est lui qui choisit les bénéficiaires de la rente ou du capital au cas où il meurt.
  • Le bénéficiaire : celui que le souscripteur a désigné pour bénéficier de la rente ou du capital en cas de décès de l’assuré.
  • L’assureur : c’est la personne morale qui doit verser le capital ou la rente au bénéficiaire si les cotisations ont été régulièrement acquittées par le souscripteur.
  • Le courtier : c’est l’intermédiaire entre le souscripteur – qui fait appel à lui – et l’assureur.

Une assurance-vie pour quoi faire

Une assurance-vie est un placement qui vous permet de rentabiliser vos fonds tout en poursuivant un objectif à long terme tel qu’un investissement immobilier ou la retraite. Vous bénéficiez, sous certaines conditions, d’avantages fiscaux de l’assurance.

C’est un contrat avantageux pour celui qui souhaite se constituer un capital et le valoriser. Cette valorisation permet de se bâtir un capital financier en fonction de la durée de capitalisation et des versements stipulés par le contrat. Il peut alors épargner à moyen ou long terme. Il peut ainsi transmettre son patrimoine à ses enfants de la meilleure façon possible.

L’assurance-vie permet de percevoir des revenus complémentaires à la retraite. Il est, en effet possible de tirer des revenus lors du départ à la retraite, par exemple, en sortant l’épargne sous forme de rente viagère. Une autre manière est d’effectuer des rachats partiels programmés. Plus longtemps les contrats ont été ouverts, plus avantageuse est la fiscalité lors de ces rachats.

L’assurance-vie permet de préparer la succession. La clause bénéficiaire désigne une ou plusieurs personnes. Elle est librement rédigée et peut désigner le conjoint, les enfants ou toute autre personne.

Le dénouement d’un contrat d’assurance-vie

Le contrat d’assurance-vie a été souscrit pour permettre au souscripteur de toucher des revenus complémentaires à la retraite. Ainsi, il peut recevoir l’intégralité de son capital doté des intérêts en une seule fois par le rachat. Il peut également décider de recevoir le capital sous forme de rente viagère, de rente par paliers, de rente certaine ou de rente indexée.

Le dénouement pour cause de mort met la clause bénéficiaire comme l’élément central du contrat. En cas de décès du souscripteur, les capitaux seront versés aux personnes qu’il aura désignées. L’attribution d’un pourcentage du capital à chaque bénéficiaire n’est toutefois pas forcément égalitaire.